Rafael Benicio : un Brésilien en Vaucluse
En 2016, Rafael Benicio répond à l’appel d’Hiphen, une start-up avignonnaise d’un an en besoin de structuration. Originaire du Brésil, le jeune trentenaire diplômé en ingénierie agricole et industrielle s’envole pour le Vaucluse avec son épouse. Depuis, l‘entreprise s’est agrandie et la famille qui s’est installée à Avignon aussi. Rafaël est aujourd’hui le 2e actionnaire d’Hiphen. Il a totalement adopté le Vaucluse et inversement. Son accent brésilien flirte avec celui du Sud, et le couple ne regrette pas son choix !
Entretien avec le dirigeant d’Hiphen
Comment s’est déroulée votre arrivée dans le Vaucluse ?
J’ai rejoint Hiphen en 2016 avec pour mission de structurer et professionnaliser l’entreprise. La start-up ne comptait que 3 employés. Aujourd’hui nous sommes 25 et serons 30 fin 2023. Nous développons de gros projets avec le monde de la recherche qui est excellent ici. De son côté, ma femme a pu suivre des cours intensifs de français durant un semestre à Avignon Université. Aujourd’hui, elle travaille dans un cabinet d’architectes à Vaison-la-Romaine. On se plaît beaucoup en Vaucluse.
Pour quelles raisons ?
Beaucoup ! Avignon où nous résidons intra-muros, a pleins d’atouts. Nous sommes très bien placés à 2h30 des Alpes, à équidistance des frontières italiennes et espagnoles, à 50 mn de l’aéroport de Marseille… C’est une chance. Ensuite, le cadre de vie en Vaucluse nous a totalement séduits avec ses paysages magnifiques et son art de vivre ! Nous profitons beaucoup de la gastronomie locale, des produits frais et vins.
Vous aimez les saveurs provençales alors !
Oui, j’adore cette cuisine ! La tapenade, le mélange des saveurs méditerranéennes, l’huile d’olive, le fromage de chèvre… c’est une nourriture saine et très goûteuse. On peut s’approvisionner auprès des petits producteurs. Nous, nous allons à la ferme de la Reboul située sur l’île de la Barthelasse) et à 15 mn en vélo de notre logement. Nous apprécions de faire vivre l’économie locale tout en contribuant à préserver l’environnement. Un idéal impossible à atteindre au Brésil où l’on doit prendre la voiture pour tout.
Justement, le Brésil ne vous manque-t-il pas trop ? Non, nous nous sommes très bien adaptés. Nous avons presqu’exclusivement des amis français. Il existe ici un côté très accueillant qui facilite l’intégration, et un vrai intérêt pour les expatriés. Être brésilien est presqu’un avantage ! (rires) En fait, c’est le Vaucluse qui me manque quand je suis à l’étranger. On est vraiment privilégié.
Le Vaucluse vu par Rafael
Les +
– Les vins, la cuisine et les petits producteurs
– La culture
« Il est rare qu’une ville de 90 000 habitants propose tant de festivals et d’événements culturels. Cela vaut d’ailleurs pour tout le Vaucluse avec une riche programmation de concerts, les Chorégies d’Orange, Vaison Danses, les Musicales du Luberon… »
– Le système public de santé
– Les deux lignes de bus vers Agroparc avec des fréquences toutes les 12 mn « Je trouve que ça marche TB » !
Les –
– Le Mistral !
– Les hivers plus froids qu’au Brésil