L’ actualité Invest du Vaucluse
Un Breton s’installe à Avignon

Publié le 27 mars 2025

A 27 ans, Edern Pamart, originaire des côtes d’Armor vient de rejoindre l’entreprise Azuvia, acteur clé de l’écosystème vauclusien et membre de la Team Vaucluse. Son objectif : contribuer activement au développement du traitement biologique des eaux usées, filière d’avenir dans laquelle Azuvia perce magistralement. Titulaire d’une thèse en biotechnologie axée sur la dépollution et le traitement de déchets radioactifs au moyen de propriétés bactériennes, ce jeune chercheur poursuit en Vaucluse son parcours (déjà) brillant et se régale dans son nouveau territoire d’adoption.
Rencontre à la soirée Nouveaux arrivants organisée par VPA au SCAD Lacoste le 19 mars dernier.

Vous avez vu du pays durant vos études … 

Edern Pamart : Effectivement, j’ai fait une partie de mes études scientifiques (mathématiques et biologie) en Bretagne à la station biologique de Roscoff (CNRS/Sorbonne Université). J’ai passé ensuite 1 an au Canada à l’Université Laval, puis à l’ESB de Strasbourg pour un Master en biotechnologies synthétiques. Après un tour par Bâle (Suisse), j’ai entamé ma thèse au CEA, à Paris-Saclay, thèse que j’ai finalisée à Aix-en-Provence en 2024. Dès lors, j’ai été séduit par la Provence et j’ai commencé à prospecter les offres de poste, y compris en Vaucluse.

Azuvia

Qu’est-ce qui vous a séduit en Vaucluse ?

E. Pamart : Déjà, l’offre d’Azuvia me correspond parfaitement car elle m’amène à développer l’aspect microbiologique du procédé de traitement des effluents. J’ai repéré l’annonce à la rentrée et rejoint l’entreprise début novembre. J’ai répondu favorablement assez rapidement car le poste était dans ma ligne de compétences, en lien total avec ma thèse et dans sa continuité en termes d’industrialisation. Le projet est innovant, attractif économiquement et scientifiquement, avec des installations opérationnelles dans plusieurs installations vinicoles et industrielles en métropole. Ce qui m’a plu également c’est l’ambiance au sein de l’équipe et sa cohésion. Nous sommes 12 personnes sur le site à Morières-Lès-Avignon.

Au-delà du poste en lui-même, d’autres choses m’ont retenu ici, comme le fait d’être sur un territoire présentant plusieurs possibilités de collaborations scientifiques de pointe avec l’INRAE ou Avignon Université, dont une nouvelle en phase de création avec le CEA ! Ici, on trouve la panoplie d’industries et d’institutions publiques permettant une innovation scientifique de pointe. Et c’est très attractif pour les profils scientifiques comme le mien.

En fait, je trouve que le département est attractif dans sa globalité, déjà parce que je n’ai pas eu de difficulté pour trouver un logement. Même au niveau budget, le prix des appartements reste très attractif, de même que la distance domicile – travail et la proximité avec la nature. Pour y avoir habité, les opportunités professionnelles sont comparables à celles de la région parisienne et la proximité entre Avignon et Marseille est largement cohérente avec des grandes villes comme Paris. Le cadre et la qualité de vie en plus ! L’attractivité du Vaucluse repose surtout sur opportunités de travail en matière de science et d’innovation, notamment sur le pôle avignonnais.

Et côté loisirs ?

E. Pamart : Je fais de la musique depuis 15 ans, et j’ai trouvé par hasard une école de MAO de référence, juste au bout de ma rue au Pontet. J’ai un groupe de musique et donc la possibilité de jouer en local. Il y a aussi beaucoup d’activités à faire ici au niveau culturel mais pas que… J’ai constaté une grande accessibilité vers beaucoup de loisirs de pleine nature.  Moi qui fais de la rando, on est servi dans la région !  Et le covoiturage est de mise au niveau local. Si bien que j’ai une voiture, mais le fait de rencontrer des gens nous amène à nous organiser pour covoiturer. Je visite aussi particulièrement les petits villages, pour leur beauté authentique et préservée. En fait, je trouve qu’ici nous avons décor ultra touristique, mais bien plus tranquille que sur la côte !

Invité à la Soirée Nouveaux arrivants

Organisée par VPA en lien avec la Team Vaucluse dans des lieux emblématiques du département, les soirées Nouveaux arrivants permettent aux nouvelles recrues de mieux faire connaissance avec le territoire et ses acteurs.
Le 19 mars, elle se déroulait – en partenariat avec la Communauté de communes Pays d’Apt Luberonau sein du magnifique bâtiment du SCAD à Lacoste, en présence de Cédric Maros, hôte de ces lieux, Dominique Santoni, Présidente du Département de Vaucluse, Pierre Gonzalvez, Président de VPA, ainsi que des entreprises de la Team Vaucluse – tous venus accueillir chaleureusement la dernière moisson de talents arrivés sur le territoire.
Invité en tant que nouvel arrivant, Edern a participé à cette soirée et nous partage son expérience.

Comment avez-vous vécu cette soirée ?
E. Pamart : C’était très sympa ! La découverte d’un si beau lieu représentatif de la Provence, l’organisation de la soirée, les présentations et les rencontres résument bien l’intention : partager des connaissances, la beauté et la volonté de faire des connexions pour l’avenir du Vaucluse.

C’est un message positif. Savoir qu’il y a de la demande d’emploi de la part des entreprises présentes, des opportunités d’innovation et de projets est très encourageant.
Voir des élus participer à cette soirée, engagés à pousser le Vaucluse, motive et suscite aussi beaucoup d’engouement. J’ai discuté avec pas mal d’autres invités, comme des jeunes de IRSEA (Institut de Recherche en Sémio-chimie et Éthologie Appliquée) spécialisé dans le domaine de la communication chimique au sein du monde vivant développant des projets innovants alliant bioinformatique et biotechnologie appliquée par exemple au bien-être animal.
Les échanges sont fluides, intéressants, souvent autour de l’innovation quel que soit le secteur de chacun, on se rejoint sur ce sujet. Celui de mêler le beau à la modernité. Chacun semble enclin à faire avancer le Vaucluse, et ça c’est hyper stimulant!