Né en 2024 de la refonte de FDO implanté à Paris, le centre de formation FINK a choisi d’ouvrir une 2e antenne en Vaucluse. Destinées aux professionnels des plateaux de tournages, des arts graphiques et des salles de post-production, ses formations ont la particularité d’être exclusivement dispensées par des spécialistes en activité. Tous les formateurs sont des pros réputés en prise directe avec la réalité du terrain. Sous la houlette de deux hommes de métier, Nicos Argillet et Laurent Tosolini, FINK monte des formations inédites collant rigoureusement aux exigences de la filière en constante évolution.
Des outils redoutables pour se démarquer et propulser davantage le Vaucluse au rang de pôle d’attractivité des Industries Culturelles et Créatives. Rencontre avec ses deux dirigeants
Quelle est l’essence de Fink ?
Nicos Argillet : Fink est destiné aux professionnels (particuliers ou entreprises). Les formations sont variées et touchent tous les métiers de l’image, des médias, de la télévision et du cinéma (3D, effets spéciaux, prises de vue…). Nous proposons des formats courts de 5, 10 et 15 jours. C’est un condensé de savoir-faire ciblés, un vrai programme sur-mesure que nous établissons après audit des besoins du professionnel. Étant du métier, c’est là notre grande valeur ajoutée. Nous avons l’expertise pour choisir le bon formateur et le guider vers le bon groupe. A la manière d’un accompagnement personnalisé, nous proposons des parcours avant, pendant et après la formation.
Nous avons aujourd’hui une offre plus que complète : écriture, tournage, montage, étalonnage, son et post production. Dans la continuité, on a voulu aller plus loin en créant Fink Studios, une société de post-production qui assure des missions (montage, étalonnage, effets spéciaux, 3D, mixage) sur des films documentaires TV pour des sociétés de production. Sur ce volet, on mobilise des professionnels de la région ainsi que nos talents respectifs pour faire venir sur le Vaucluse, une activité presque exclusivement captée par les grandes sociétés parisiennes de post-production.
Les points forts de votre catalogue ?
Technicité, haute qualité, pertinence
Nicos : Il y a un an, il nous a paru opportun d’enrichir le catalogue avec des formations liées à mon métier pour disposer d’une offre complète. Laurent est graphiste 3D et de mon côté, je suis auteur-réalisateur de documentaires pour la TV (Arte, Canal + …). L’idée a donc été d’ajouter un panel de formations autour de la prise de vue, du montage, du tournage, de l’écriture, des métiers du DIT, du webtoon, … et des processus de production afin d’être à l’aise sur l’ensemble de la chaîne. Il y a par exemple cette formation sur le HDR (High Dynamic Range), une technologie qui revisite les possibilités de couleurs et d’image et qui, dans quelques mois, sera la norme dans le monde télévisuel et celui des tournages. Autant dire qu’il est capital de s’y préparer ! Pour la dispenser, nous avons avec nous, Alexandre Sadowski, le maître incontesté de l’étalonnage. Bien d’autres talents nous accompagnent et c’est une grande force que de bénéficier de leurs compétences.
Il y a donc une certaine urgence à se former. Qui sont vos clients ?
Laurent Tosolini : Oui, les choses évoluent très rapidement, les technologies se déploient à vitesse grand V. Grâce à ce réseau, nos formations sont ancrées dans les besoins du moment, avec les meilleurs intervenants et équipements de pointe. Nous avons aussi un partenariat avec la grosse société de production Highfun dont nous avons actualisé les connaissances des salariés sur les processus de post- production. Notre formation HDR est aujourd’hui assurée dans leurs locaux, au sein d’une salle étalonnage HDR dernier cri. C’est la force de ce partenariat. Les formations à Paris sont faites dans les conditions réelles de production.
Nicos : On s’adresse à des professionnels en exercice qui souhaitent une remise à niveau, un approfondissement ou acquérir des connaissances spécifiques sur un domaine connexe. D’ailleurs, de grands comptes l’ont compris. Parmi nos clients références, nous avons : Superprod, Mikros, Le Musée du Quai Branly, le Musée du Quai d’Orsay, La Comédie Française, Arte ou encore le groupe Printemps… Chose importante également, notre centre de formation est certifié Qualiopi, ce qui signifie que les formations peuvent être financées à 100% par un opérateur de compétences pour les intermittents, artistes-auteurs, indépendants, salariés ou entreprises.
Pourquoi avoir choisi le Vaucluse ?
Laurent : Tous deux installés dans le département depuis quelques années, on travaillait à distance sur des projets de la capitale qui centralise encore beaucoup de choses mais que l’on veut décloisonner. Progressivement, on a constaté que de plus en plus de studios ou d’écoles comme 3iS s’implantaient dans le Vaucluse et drainaient de nouveaux projets dans leur sillage. La filière se développe et les envies aussi. Nous avons à cœur de participer à cette évolution et d’accompagner ce mouvement vers l’émergence d’un grand pôle Image en Vaucluse.
Nicos : C’est un pari judicieux et tellement passionnant ! Il y a tout à faire ici, rencontrer les intermittents, les partenaires et les territoires. Ça fonctionne et c’est très excitant ! Nous avons d’ailleurs déjà récupéré pour Fink Studios un certain nombre de projets sur Arte et pour des sociétés de communication qui ont des besoins en vidéos 3D. Le but est de ramener le maximum de missions post-production sur le territoire et de recruter au niveau local.
Comment VPA vous a accompagnés ?
Laurent : L’Agence a été notre premier contact. L’équipe nous a écoutés, a compris précisément notre objectif et nous a bien conseillés. Nous avons trouvé nos locaux grâce à elle, au sein d’une maison propice à la créativité et au partage, proche du centre-ville. C’est un lieu idéal qui correspond bien à la formation, pour apprendre en toute convivialité. Nous sommes sur de bons rails, grâce à l’accueil et à la bienveillance des acteurs locaux. Cet engouement est très stimulant !