Depuis 1990, date de sa création à Carpentras, ERM est un fleuron de l’économie vauclusienne. Robotique didactique, robots et machines pour les industries de tous horizons (dont la santé par exemple), impression 3D et photovoltaïque, l’entreprise carpentrassienne a su se diversifier et innover.
ERM : une marque ombrelle, 4 unités
Initialement, ERM automatismes était (et reste) un concepteur de robots didactiques. Les machines sont déployées dans les centres de formation, lycées et unités de formation professionnelle industrielle en local, en France et à l’international.
Sa deuxième activité historique est la robotique d’industrie et de service pour toutes les industries, avec la conception de machines et automates dédiés à la production de tous types de produits.
Le virage majeur est pris en 2002, après le rachat de l’entreprise par 3 employés.
Fort d’une équipe motivée, d’une vision fine à long terme de l’évolution du monde, Cyril Liotard, à la tête de l’entreprise, innove et crée 2 nouvelles business units : ERM fab&test, intégrateur de solutions de fabrication numérique, en 2011 et ERM Energie, spécialisé dans le photovoltaïque, en 2012.
ERM en chiffres
ERM, c’est aujourd’hui 80 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 18 M€/an, dont 10% à l’international, qui représente un fort potentiel. Ce CA enregistre une progression annuelle de 10 à 20% suivant les années depuis 2020.
L’innovation au cœur de l’entreprise
La transition écologique avec ses enjeux économiques et technologiques, les évolutions toujours plus rapides dans le domaine de la production manufacturière donnent l’opportunité à ERM de démontrer son expertise.
D’abord avec la création de Vulcain 3D, robot impression 3D, en activité depuis début 2024, pour des pièces de grande taille tels des moules composites, du mobilier urbain, des prototypes sur demande. Il offre des déclinaisons en fonction des besoins des clients.
Par exemple, la coloration des pièces de la nouvelle R5 électrique, c’est ERM. En effet, la société a collaboré avec le constructeur français pour fabriquer une machine 3D sur mesure permettant d’automatiser cette étape.
Côté énergie
ERM déploie des centrales photovoltaïques avec stockage d’énergie partout dans le monde, permettant d’avoir des sources d’électricité dans les zones les plus isolées.
C’est ainsi qu’ERM a installé ce type de centrale autonome notamment en Mauritanie, Burkina Faso, Cameroun. Mais aussi dans le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, dont le Marché Gare de Carpentras en collaboration avec la communauté d’agglomération Ventoux – Comtat Venaissin, l’entreprise internationale GYMA (fabricant de sauces pour le Food Service, l’Industrie et le Retail) et, dernier projet réalisé au printemps 2024, le restaurant Le Belvédère, dans la Madelène, entre Bedoin et Malaucène, au cœur d’une nature préservée, avec une installation hybride permettant de compléter l’apport d’EDF si besoin.
Une innovation parmi les premières en France.
Au restaurant Le Belvédère, ERM a installé des ombrières photovoltaïques permettant non seulement d’offrir un parking ombragé aux clients, de créer et stocker l’énergie mais aussi, de pouvoir prendre le relais en cas de besoins supplémentaires en énergie. Un mix énergétique hybride réussi, fruit d’une collaboration entre ERM et EDF pour apporter une solution au client à coût maîtrisé.
Une entreprise ancrée au cœur de l’écosystème local
ERM, dans le cadre de ses activités, a souvent besoin de la fabrication de pièces spécifiques sur mesure pour équiper les machines et robots en fonction des cahiers des charges des clients.
Avec sa volonté de contribuer au dynamisme de son territoire et de démontrer que le Vaucluse a toutes les composantes pour les industries de pointe à travers un écosystème performant, l’entreprise mise sur le circuit court et fait appel à des sous-traitants locaux, dont Jimenez Motor à Monteux, spécialisé dans la découpe laser ou Meca 3D à Carpentras.
Et l’avenir ?
Pour ERM, l’avenir commence dès fin septembre 2024 avec la mise en service de son extension de 1 300 m² qui comprendra des bureaux, le stockage, le FabLab et le parc machines.
Les plans de réindustrialisation post-covid lancés en France, avec France Relance, et dans le monde, ont permis aux industries de faire des investissements en R&D, déploiement de nouvelles machines, innovations pour lesquelles ils font appel à notre expertise.
Sur le continent africain, dans les pays émergents, mais aussi dans certains pays d’Europe, la volonté est de former des talents endogènes qualifiés dans le domaine industriel pour ne plus avoir à importer et ainsi créer une richesse économique locale. C’est l’opportunité pour nous de déployer nos robots, parcs machines dans les lycées, unités de formation, universités technologiques partout dans le monde et d’avoir la fierté de contribuer à former ces ouvriers, techniciens, ingénieurs de demain.
Enfin, la guerre en Ukraine et l’inflation, qui ont conduit à une forte augmentation du prix de l’électricité ont incité particuliers, entreprises, collectivités à s’orienter vers des énergies renouvelables, moins chères, dont le photovoltaïque, pour lequel nous sommes fréquemment sollicités. De la petite unité (un particulier, une TPE) au dispositif de masse pour les grandes entreprises qui veulent désormais devenir le plus autonome possible en matière énergétique, tout en ayant un impact réduit sur l’environnement.
Ce contexte multifactoriel favorable a permis de développer les débouchés.
L’ambition à 3 à 5 ans ? Devenir, en France dans un premier temps, puis à l’international, une entreprise de référence sur less 4 métiers : le didactique, les machines d’industrie et services, le 3D pour les grandes unités et le photovoltaïque… Et être partie prenante sur des nouveaux projets inédits.